Lasciveté, lubricité et luxure

1 juin 2011

Sodomie

Étendu sur le dos, un coussin lui soulevant les reins, il lui offrait la rose foncée de son cul en guise de récompense. Retenant ses jambes de ses bras passés derrière ses genoux, il écartait les globes musculeux de ses fesses afin de ne pas nuire à sa partenaire.

Elle prenait soin de bien lubrifier son anus à l'aide d'une substance visqueuse et douce qu'elle repêchait dans un grand vase posé près du lit. Elle y plongeait sa main droite qui en ressortait couverte de ce lubrifiant luxueux avant de l'appliquer généreusement à l'orifice de sa fleur noire et d'y enfoncer un puis deux doigts doucement de manière à lui laisser le temps de s'habituer à cette nouvelle sensation.

Il rêvait de cette récompense depuis des mois. À l'idée qu'on le déflore, sa verge prenait des proportions gigantesques et il perdait toute notion de civilité l'astiquant sauvagement jusqu'à ce qu'elle répande tout son foutre sur son ventre. C'est que, lorsque l'idée s'insinuait dans sa tête, il prenait alors position ainsi qu'il l'imaginait avant de commencer à se branler.

Elle avait pris position entre ses jambes tenant d'une main ferme cette queue de silicone rigide qui se maintenait en place grâce à un harnais de cuir noir. Elle la pointait vers le cul offert sans aucune inhibition. Elle l'avait enduit du même lubrifiant dont elle se servait précédemment rendant encore plus luisant si cela était possible le silicone noir qui l'était déjà. Alors même que la tête de cette fausse queue s'appuyait contre son anus encore serré, elle continuait de la masturber stimulant en elle-même son propre plaisir.

Elle commença alors à augmenter la pression exercée par le gland sur l'anus de son homme. Ce dernier bien lubrifié fut comme aspiré soudainement dès que la couronne du gland passa l'anneau de l'anus. C'est alors qu'elle commença son lent mouvement de va-et-vient destiné à habituer l'homme à cet intrus dans sa caverne privée.

Il serrait les dents et émettait de sourds cris gutturaux trahissant le mélange de plaisir et de souffrance qui l'habitait. Tout entier son être était concentré sur cette queue qui le transperçait sans ménagement maintenant qu'il lui était soumis en quelque sorte.

C'est alors qu'elle commença à le masturber lui prenant son phallus
dont l'érection laissait comprendre l'intensité du plaisir qu'il vivait. Accélérant son rythme, elle pompait le dard dans sa main à la même vitesse qu'elle défonçait l'anus de cet homme qui se retrouvait impuissant à subir cet assaut. Puis, sentant l'orgasme imminent, elle enfonça son gode le plus profondément possible afin de stimuler la prostate de ce dernier. Elle récupéra la semence de ce dernier dans sa main qu'elle tenait ouverte sous le gland avant de l'approcher le la bouche encore haletante de cet homme. Elle laissa lentement s'écouler le sperme chaud et visqueux dans sa bouche avant de l'embrasser goulûment.

28 mai 2010

Déclaration

Je voudrais que ça soit toi, mais tu m'excites tellement que ça pourrait facilement être moi. Et je te giclerais partout mon foutre chaud et épais, dans la bouche, sur ton jolie visage, dans ton cou, sur ta poitrine, partout, partout, partout. Et je n'hésiterais pas une seconde à t'embrasser immédiatement après pour que nous partagions et ta jouissance dont ma bouche est remplie et la mienne dont la tienne est remplie.

15 mai 2010

Réveil

Tu dors. À mes côtés. Tu me fais dos. J'observe avec intérêt ton flanc se soulever lentement suivant le rythme de ta respiration. Je m'approche de ta tête et je hume le parfum qui se dégage de tes cheveux. Je ferme les yeux un instant parce que je veux absolument fixer ce souvenir dans ma mémoire.

Nous sommes nus. Comme toujours. Je déteste dormir habillé et je t'ai transmis cette haine des vêtements au lit. Sous la couverture, je passe doucement ma main le long de ton bras, je descends sur tes hanches, puis tes fesses, puis ta cuisse. Je porte une attention particulière à tes réactions. Je ne voudrais surtout pas te réveiller.

Bien que je t'ai senti frissonner, tu ne t'es pas réveillé. L'odeur de tes cheveux m'enivre et je me sens d'attaque pour te prendre avec plus d'ardeur.

Je lèche mon majeur et je m'assure qu'il est bien mouillé avant de le redescendre sous la couverture jusqu'à tes fesses. Je suis lentement la faille que forme les deux superbes globes de ton cul et j'immisce subrepticement mon majeur jusqu'à la jonction inférieure de tes grandes lèvres. Je t'entends gémir, très doucement, mais tu demeures endormie. Tu rêves. C'est bon. C'est doux. C'est délicieux.

Inconsciemment, tu avances ta jambe droite légèrement ce qui me donne un meilleur accès à ta chatte. J'avance davantage ma main et mon majeur est maintenant à l'embouchure de ton vagin. J'entends ta respiration s'accélérer légèrement. Tu cambres tes reins sans t'en rendre compte. Tu dors toujours, mais je sais que d'un moment à l'autre tu te réveilleras.

Je commence un mouvement de va-et-vient très lent, très subtil, parce que je veux que tu restes endormi le plus longtemps possible. Ta chatte mouille de plus en plus. Et tu continues de te cambrer les reins davantage ce qui a pour effet d'enfoncer mon doigt encore plus creux dans ton vagin.

Et soudainement, je t'entends pousser un profond soupir. Tu te réveilles. Confuse, tu retournes ta tête et me regardes. Je t'embrasse alors sans hésiter. Tu soulèves ta jambe et tu t'empales profondément sur ma main. De mon autre main, j'empoigne tes seins. Je suis dur. Très dur. Tu te retires, te retournes et me chevauches, enfonçant ma queue dans ta chatte d'un trait.

Tu te laisses choir sur moi et m'embrasses de plus belle. Tu te frottes avec insistance t'assurant de stimuler non seulement ton vagin avec ma queue, mais surtout ton clitoris contre mon aine. Ta bouche s'est fusionnée à la mienne et je t'entends respirer par les narines avec difficulté. Mais tu refuses de te relever parce que, j'ai compris, tu vas jouir.

Ce que tu fais quelques secondes plus tard. Qu'est-ce que tu manges pour déjeuner, chérie?

Je n'ai pas encore joui…

14 mars 2010

L'œuf, chapitre 2

Chapitre 2

Son corps devint le pôle positif d'une énergie sexuelle incontrôlable.

Aussitôt introduit, l'œuf vibrant à tout rompre, elle dut appuyer sa main droite sur le plan de travail de son bureau afin de ne pas immédiatement se mettre à hurler de plaisir. Elle se mordit la lèvre inférieure pour s'aider à étouffer ce cri qui poussait du plus profond de ses entrailles. La chaleur qui émanait d'elle lui rougissait le visage et la gorge. Ses yeux mi-clos, sa respiration saccadée, le souffle rauque, elle avait besoin de temps.

Elle serait incapable de se contrôler en réunion.

« Ça va? »

Elle reprit momentanément ses esprits.

« Oui, OK, ça va. J'ai eu chaud, c'est tout. Des histoires de femmes… »

Il la regarda, perplexe.

« La réunion commence, là. »

« J'arrive. »

Il poursuivit son chemin. Elle tenta de se lever. Ses jambes flanchèrent et elle retomba lourdement sur sa chaise. Elle se reprit à nouveau. Prenant appui sur la surface dure de son bureau, elle parvint à se lever et à se maintenir dans cette position durant quelques secondes. Elle prit trois grandes respirations et concentra toute son énergie à ignorer ce démoniaque œuf qui vibrait sans relâche en elle.

Toutes ses pensées se portaient vers sa jouissance qu'entretenait cet horrible objet. Plus elle tentait de l'oublier, plus elle sentait monter en elle l'orgasme monstre dont elle rêvait depuis toujours. L'œuf vibrait juste assez pour entretenir le plaisir sans jamais basculer dans l'orgasme. Elle devenait folle. Elle souhaitait, désirait, exigeait cet orgasme maintenant. Mais il restait toujours hors de portée…

Voyant le temps filer, elle redoubla d'effort pour reprendre ses esprits. Elle ouvrit les yeux, se retourna et marcha lentement vers la salle de réunion. À chaque pas, elle se sentait se rapprocher du point de non-retour, mais elle savait fort bien que ça ne se produirait pas. Elle savait que l'œuf ne lui donnerait pas se plaisir libérateur qui lui permettrait de passer au travers de cette réunion.

13 mars 2010

L'œuf

Chapitre 1

En s'assoyant à son poste de travail, elle remarqua qu'on avait placé une petite boîte métallique devant son écran. Aucune information, aucun signe, rien ne venait l'aider à identifier la provenance de cette petite boîte métallique.

Elle la prit dans ses mains et l'ouvrit. À l'intérieur, elle trouva un drôle d'objet de plastique oblong, de la grosseur d'un pouce, très doux et soyeux au touché. Seule une mince ligne semblait diviser cet œuf en deux dans le sens radial. Elle le tourna lentement et l'objet se mit à vibrer follement. Surprise, elle poussa un petit cri et échappa l'objet par terre. Il se dandinait un peu partout sur la moquette sous son bureau semblant animé d'une volonté propre. Elle se pencha rapidement afin de le reprendre et comme elle allait le replacer dans sa boîte, elle remarqua qu'il y avait une petite note au fond de celle-ci.

« Chère amie,

Je vous ai souvent averti qu'un jour vous auriez à vous plier à une demande extravagante qui ne vous plairait pas nécessairement. Ce que je peux vous dire, c'est que, lorsque nous aurons terminé, vous aurez apprécié cette journée comme rarement vous avez eu la chance d'en apprécier une au travail.

Voici ce que vous devez faire. Le petit objet qui ressemble vaguement à un œuf est en fait un vibrateur particulièrement puissant que j'ai fait fabriquer sur mesure. Il n'en existe qu'une dizaine dans le monde et ils sont tous en ma possession. Sauf celui-ci, que vous tenez entre vos mains. Vous devez donc l'insérer dans votre vagin maintenant. Non, ne vous rendez pas aux toilettes pour le faire. Vous le faites maintenant, directement à votre poste de travail. Je n'ai pas besoin de vous dire qu'il doit être en marche au moment où vous l'insérerez en vous.

Vous participerez à une réunion plus tard ce matin. En fait, je crois comprendre que cette réunion est prévue pour 9 h 30. Il ne vous reste que très peu de temps pour vous habituer à la délicate sensation que vous ressentirez en vous. C'est voulu. Nous allons jouer.

J'ai envoyé une lettre à un des participants à cette réunion l'informant qu'un autre participant aurait un vibrateur dans son vagin. La beauté de ce jeu c'est que ni l'un ni l'autre ne savez qui est cette personne qui sait.

Vous devez donc découvrir qui sait que vous avez un vibrateur profondément enfoncé dans votre chatte sans que ce dernier ne découvre votre identité. De son côté, il devra découvrir qui se fait torturer de la sorte sans se faire démasquer.

Bonne chance, chère amie. Et amusez-vous bien. »

Elle resta un moment silencieuse. Elle reprit le vibrateur dans ses mains, l'observa pendant plusieurs secondes, le mit en marche et, se levant légèrement afin de ne pas se faire voir trop par ses collègues qui commençaient à défiler autour d'elle, défit la fermeture éclair de son pantalon et fit pénétrer l'œuf maudit dans sa chatte déjà tout humide avant de remonter ses pantalons.

7 mars 2010

Transposition

Hier soir, j’ai fait simplement ce que tu m’as demandé.
J’ai couché avec mon amant et j’ai pensé à toi.


Nous devions aller prendre simplement un café au bas de la ville mais ta phrase a fait dévier la trajectoire. Tu me proposais un jeu si alléchant, un mensonge si savoureux que je lui ordonnai de m’amener dans un motel sordide. Ceux que l’on peut louer à l’heure, ceux dont l’odeur du sexe est toujours flottante. Endroit pour les baises fulgurantes, passionnément calculées à la minute près.

Il a payé la chambre et signé le registre comme un homme ayant répété ce geste trop souvent. J’ai fixé la dame éteinte à l’arrière du comptoir. Endormie par tous ces faux couples qui défilaient sous ses yeux usés. Je me suis dit que, par charité, je devrais lui proposer ma place. Que je garderais son fort pendant qu’elle se ferait mettre sourire aux lèvres par mon amant. Le seul véritable de sa journée.

Je le suivis docilement me laissant bercé par le cliquetis de la clé entre ses mains. Il semblait joyeux et cela me fit sourire car il ignorait que cette clé ouvrant sur son plaisir, allait me perdre vers toi. Une fois la porte refermée, il n’existerait simplement plus. Porte et passage, vers mon désir te t’imaginer me procurant l’antithèse de ses caresses. Je l’avais décidé ainsi.

Ce fut un long couloir sombre enfermant multitudes de couples émoustillés, emboîtés, scindés, déchirés, éparpillés et divisés par des murs trop minces pour leurs soupirs qui m’indiqua la direction vers toi. Je trouvai le chant d’accueil parfait.

Un cliquetis de serrure m’extirpa de ces murmures envoûtants. Je le regardai une dernière fois, l’observant avant sa disparition. Je lui fis mes adieux en me collant contre lui, descendant mes mains sur ses fesses invitantes pour aller finalement m’étendre sur son entre-jambes. Il s’appuya front contre la porte, soufflant lentement. Je lui demandai de ne plus parler, de garder le silence. Je le voulais muet pour pouvoir entendre ta voix, mélodie basse contre mon oreille. Posséder le son de tes mots. Puis la porte céda, je le quittai.

Tu me projetas contre le mur, sexe magnifique contre moi, m’intimant silence, m’ordonnant respect. Il eu ce long moment d’arrêt ou nos souffles se chevauchant, cherchaient essoufflement chez l’autre. Jaugeant l’excitation, la quantifiant. Tu étais enfin là, avec moi.

Ta main chercha l’interrupteur, je l’interceptai rapidement. Je ne voulais pas te perdre, refusant qu’un autre prenne ta place. L’obscurité allait me permettre de te voir enfin. Agrippant cette main dangereuse, je la déposai sur mon sein gauche, celui qui battait le plus. J’aurais voulu qu’elle s’infiltre à l’intérieur, malaxant mon cœur afin de le faire battre réellement, non pour sa survie mais pour quelque chose de plus. Quelque chose qui m’est inconnue.

Ton autre main s’infiltra sous ma jupe, violente d’une caresse précise sur mon sexe caché de soie. Index qui parcourut l’intérieur de mes lèvres dans un frottement qui expulsa un premier gémissement de mon ventre. Puis vinrent le second et les suivants, ceux qui rejoignirent la symphonie du couloir des soupirs. Je participai enfin à cette chorale primitive et glauque. Mais comme première chanteuse, celle qui a la voix la plus subtile, la plus puissante, la plus mélodieuse. Tu m’embrassas pour me faire taire, je souris contre tes lèvres de ta voracité soudaine. Je te repoussai en te mordant gentiment la langue. Plus violemment, je te projetai contre l’autre mur, t’acculant contre mes intentions. Tu ne gagnerais pas.

Je m’agenouillai devant toi, frottant mon visage sur ton sexe fort. Déboutonnant ta braguette afin de te faire goûter le fruit de mes lèvres. Afin que tu sentes le pouvoir de ma langue. Que tu saisisses que mes mains et ma bouche réunies, formaient un trio implacable. L’humanité ne résidait pas dans leurs gestes, ni dans aucune de leurs caresses. Ils étaient réunis, démons, cherchant le chemin de ta perte. Ils t’avalèrent, t’engloutirent, te dévorèrent jusqu’à ce que tu fléchisses. Le soubresaut de tes jambes m’indiqua que je devais te laisser là, à demi inconscient au bord du gouffre pour que mon plaisir de t’avoir en moi s’accomplisse.

Je t’ai dévêtu, cajoler de ma langue redevenue douce et frivole. Je me suis dévêtue, caressante devant toi. J’ai pris place sur le minuscule divan biais à la fenêtre. L’endroit ou la clarté était la plus présente. Lumière diffuse traversant un rideau clair et mince. Elle tombait ainsi sur ma chair, révélant douceur fausse, enveloppe trompeuse et mensongère. Je remontai mes jambes, m’écartelant au maximum de l’indécence. Te présentant mon sexe humide, t’invitant à venir manger et boire. Comme une pute présentant son menu, ses appâts. Tu étais pour moi ainsi poisson frétillant venant se prendre les lèvres dans mon sexe devenu hameçon, devenu harpon. Celui qui te jetterait hors de l’eau.

J’apercevais ta bandaison sublime et insatisfaite. Te laisser au bord de ce gouffre, n’avait fait que raviver ton besoin de vivre et de mourir.

À ton tour, tu t’agenouillas devant moi sur le tapis rêche. J’espérai voir tes genoux rouges par l’ardeur que tu mettrais à me satisfaire. Ta position inconfortable me fit plaisir. Elle ne souligna que le confort de la mienne. Ainsi rien ne pourrais m’empêcher de chanter, de crier, de hurler. Le défi me motivant par-dessus tout. M’élever au-dessus de ces inconnus et espérant même atteindre cette femme endormie derrière son comptoir, par mon indécence à n’être que jouissance.

Ta langue se présenta dangereuse, je l’aimai pour cela. Rapace, elle se fit insistante sur mon clitoris émoustillé. Tu savais bien le malmener afin de faire sortir en moi ces gémissements de souffrance qui te rendaient plus dure. Quand ton index d’homme me pénétra, mes doigts agrippèrent tes cheveux. Quand ton majeur d’homme rejoignit son collègue, mon bassin se mit à danser sous mes cris. Il demandait la main, le bras, la tête, l’homme en entier à l’intérieur. Pour que tu disparaisses enfin englouti en moi. Ce fut ce déhanchement à te vouloir qui te fit perdre pied, qui raviva ton besoin de prendre ce que je t’avais enlevé sciemment avant. Ton ultime jouissance.

Tu me pris dans tes bras, ramenant mon sexe sur le tien. Enroulant mes jambes sur tes hanches, tu me transportas rapidement dans la salle de bain et ce fut sur l’évier que tu déposas mes fesses. Tu m’écartas les cuisses sans ménagement, me prit par les hanches afin de me pénétrer sans aucune douceur comme j’aime qu’un homme le fasse. J’appréciai cette pièce exiguë où tout résonnait, amplifié. Je ne sais plus combien de coup dont tu m’as pourfendu. Mais chacun de ceux que tu m’as donnés, résonna dans mon cerveau comme un claquement de fouet délectable. Martyrisée par le robinet dans mon dos, je criais à qui voulais l’entendre que j’étais défoncé à en perdre le souffle. Quand tu jouis en moi, je jouis avec toi. Tes mains dans mon dos, s’agrippant pour les derniers soubresauts, ton visage dans mes seins m’annonça ton départ prochain. Mes mains te gardèrent cachés, mon sexe te retenait encore pour que tu ne disparaisses qu’après l’apaisement.

Embrassant tes cheveux, je fermais les yeux puis mes lèvres descendirent sur ton front pour un baiser symbolique car le prochain regard que je croiserais ne serait plus tien.

Mon doigt

Prenons un doigt. Le mien. Faisons-le pénétrer dans une ouverture chaude et humide. Ta bouche. Je le fais tourner de gauche à droite. J'explore ta bouche lentement. Je t'observe. J'apprécie ta réaction. Tes yeux. Le subtil mouvement de tes sourcils. Le coin de tes lèvres qui se relève en un rictus de satisfaction. Puis je le retire. Tu soupires. Tu en veux encore. Un réflexe de succion anime ta bouche maintenant vide. Tu avances la tête afin de reprendre ce doigt qui t'échappe.

Prenons un doigt. Le mien. Faisons-le pénétrer dans une ouverture chaude et humide. Ta chatte. Je le fais tourner de gauche à droite. J'explore ta chatte lentement. Je t'observe. J'apprécie ta réaction. Tes yeux. Le subtil mouvement de tes sourcils. Le coin de tes lèvres qui se relève en un rictus de satisfaction. Puis je le retire. Tu soupires. Tu en veux encore. Un mouvement réflexe vers l'avant anime maintenant ton bassin. Tu cambres tes reins pour reprendre ce doigt qui t'échappe.

6 mars 2010

Stonehenge 2010

La musique jouait fort et les corps qui suivaient le rythme de la basse s'entremêlaient en un chaos infernal et hypnotisant. Plus d'une centaine d'adeptes de ces soirées danse et transe s'étaient donnés rendez-vous ici, une vieille usine abandonnée qu'un promoteur véreux avait rachetée pour presque rien, la louant à fort prix à quiconque cherchait un endroit à l'écart pour ses activités plus ou moins licites.

Le tableau animé qui s'offrait à tout venant rappelait les fêtes bacchanales qu'on célébrait à l'époque romaine en l'honneur du vin et de la chair transposées dans le monde contemporain des jeunes adultes, la génération X, Y et Z, véritables satyres modernes. L'alcool, la musique et l'érotisme s'amalgamaient pour former le ciment d'un nouveau pacte unissant dans la folie ces rêves et ces espoirs éphémères.

Les haut-parleurs s'élevaient en plusieurs colonnes placées stratégiquement dans l'immense salle afin que leurs effets se combinent et s'amplifient, un collecteur d'énergie ancestrale canalisée pour le seul bénéfice des danseurs présents. La piste devenait un Stonehenge du XXe siècle, avec des haut-parleurs en guise d'obélisques et le rituel païen laissant place à une messe vouée entièrement à la danse.

Deux hommes et deux femmes semblaient être les leaders de cette fête. Ils se trouvaient au centre du cercle formé par les colonnes de son et le reste des corps prenait soin de ne pas empiéter sur l'espace que ces derniers occupaient. Leur corps se balançait au son de la musique, leur tête tournant de gauche à droite au rythme des percussions, les cheveux longs des deux femmes suivant au ralenti ces mouvements brusques et secs comme la vague d'un tsunami qui arrive bien après le tremblement de terre. Leurs bras mimaient une chorégraphie improvisée tandis que leur bassin s'entrechoquait.

Puis, une des femmes se tourna vers l'audience admirative et, au hasard, choisit un homme qui se trouvait près d'elle et commença à l'embrasser goulûment. Ce dernier, nullement surpris de la tournure des événements, lui retourna la faveur en laissant ses mains se balader librement sur le corps de cette inconnue, la déshabillant lentement tout comme elle le faisait avec lui.

L'autre femme qui était au centre entreprit le même manège avec, cette fois-ci, une femme, ce qui déclencha une réaction en chaîne dans la salle. Tous les participants choisirent une personne se trouvant à portée de bras et, l'enlaçant dans une étreinte purement bestiale, plongèrent immédiatement dans le stupre.

La musique ne cessa jamais de jouer, un DJ s'amusant à rythmer les ébats sexuels qui se déroulaient partout sur la piste. Aussitôt assouvis, les corps indistinctement se mettaient à la recherche d'un nouveau partenaire pour poursuivre cette exploration lubrique plus avant. Ici une queue bien dure, là un sein à peine apparent, là-bas l'orgasme d'une femme satisfaite de sentir sa chatte et son cul travaillés de si bonne façon par des mains et une bouche spécialisées dans ce genre de plaisir.

Jamais n’aura-t-on assisté à pareille débauche et jamais n’aura-t-on invoqué les dieux de plus brillante manière. Bienvenu dans l'ère de Stonehenge 2010.

2 mars 2010

LIVRAISON

Je m’étais fait livrer à sa chambre d’hôtel comme un vulgaire paquet. On m’avait déposé sur le lit défait où je gisais maintenant immobile. Le livreur avait pris soin, selon les instructions de me coucher sur le dos, le cou appuyé sur l’extrémité du lit, la tête légèrement penchée vers l’arrière, vers le vide.

Je m’étais fait livrer à sa chambre d’hôtel car Monsieur avait des envies d’enveloppe vide, de timbrée sur laquelle se décharger. Et quand il avait de ces envies et bien je ne rouspétais pas, j’y trouvais mon compte.

Je m’étais fais bien emballer pour l’occasion avec du papier brun et de la ficelle. Je n’avais aucune possibilité de mouvement, j’étais saucissonnée attendant d’être dévorée.

Un mouvement à ma droite me fit comprendre que Monsieur se levait afin de venir vérifier la marchandise. Il me palpa calmement les seins, le bruit des ses doigts froissant le papier était une symphonie du déchirement. Ça tombait bien car c’était la musique dont j’avais justement envie. Être arrachée morceau par morceau par lui. Je sentis sa main glisser vers mon entre-jambe, son doigt se positionner à l’emplacement de mon bouton humide dans une légère pression, puis vint le silence. Ce faux silence avant la débâcle, celui qui permettait à mon sexe de se mouiller complètement.

Sans crier gare, il arracha d’une secousse l’emballage qui me recouvrait dans un grognement barbare. Sans crier gare, il malaxa mon clitoris avec une violence si savoureuse que ses attouchements me firent jouir rapidement dans un long cri plaintif. Sans crier gare, il s’approcha de mon visage afin de plonger son sexe dans ma bouche ouverte par le plaisir. Sans crier gare, il fit exploser son foutre dans mon visage déjà alanguit.

Le destinataire avait enfin pris possession de son colis et ce paquet était bien à lui.

1 février 2010

Hier

Il lui défonçait la chatte à grand coup de verge. Sans ménagement, il y allait de puissant coup de reins ne s'arrêtant que lorsque son bassin donnait violemment contre le sien. Les yeux mi-clos, la tête légèrement basculée vers l'arrière, il grognait et respirait fort, la sueur le couvrant, l'effort intense. Ses mains retenaient les cuisses largement écartées de celle qu'il baisait.

Elle s'offrait à lui comme l'amante docile et soumise qu'il recherchait.

Son plaisir n'en était que plus grand. Ses mains sous ses propres cuisses qu'elle tenait ouverte afin de lui donner meilleur accès à son con. Elle mordait sa lèvre inférieur étouffant ses propres cris. Elle tentait désespérément d'accélérer son propre orgasme.

Puis, lorsqu'il explosa, elle l'accompagna dans cette jouissance libératrice. Ils étaient repus.

Il se rhabilla et se dirigea vers la porte. Il l'embrassa puis lui susurra à l'oreille en quittant son appartement « Hier, je t'ai trompé avec ma femme. »